La communauté
économique reconnaît l'utilité croissante de
l'Intelligence économique, afin de mieux cerner les limites de son marché, de ses concurrents et ainsi
posséder un avantage
compétitif décisif dans la «
quête du marché ». Le recours au concept d'intelligence
économique, pratiqué de longue date par les entreprises avant
même la formalisation du concept (ex: en sondant ses fournisseurs et clients sur
l'état du marché, en essayant d'obtenir la
stratégie commerciale du concurrent...) Tous les pays mettent en place des programme de soutien aux entreprises afin de garantir leur place sur
l'échiquier du libre-échange mondial.
Pourtant la France,
déjà en retard sur la mise en place de structure d'accompagnement et de formation, souffre aussi d'un mal bien
français : la
méfiance vis-à-vis de la nouveauté!
Ce brin de
paranoïa, cette
méfiance maladive, consiste a voir le mal partout , a croiser dans chaque concurrent un espion potentiel, a penser que tous les
étrangers sont des pirates a la solde de « l'ennemi/concurrent ».
Cette
méfiance, si elle peut pousser a des
extrémités, peut
être une bonne chose dans le sens ou elle oblige les
sociétés a suivre un protocole de
sécurité simple, sensé
éviter les risques de perte ou de fuite d'information comme l'envoi accidentel d'un mail, le piratage d'un ordinateur portable ou encore la perte d'une clé
usb remplie de données personnelles...L'intervention
d'ex-membres des services secrets, qui prodigue des conseils en
matière de recherche et de traitement de l'information ou de sécurité, n'est sans doute pas innocente dans
l'émergence de cette «
paranoïa » ou « espionnite »
aiguë..