mardi 4 mars 2008

L'I.E parfois source d'espionnage et de corruption

Prenons l'exemple de l'affaire DCNS en 2007.
Le parquet de Paris soupçonne en effet la Direction des Constructions Navales Françaises d'espionnage et de corruption.

Les dirigeants de cette organisations sont accusés de "corruption active et passive, abus de biens sociaux, violation du secret de la défense nationale et violation de secret d'instruction". L'entité détenue à 75% par l'Etat (25% pour Thales), aurait fait appel à différentes sociétés d'intelligence économique afin d'obtenir des pièces de procédures judiciaires liées à des affaires comme "Clear stream" ou celles "des frégates de Taïwan". Certains magistrats chargés de ces affaires sont également mis en examen.

"Il paraît absolument insensé qu’une entreprise à capitaux d’Etat, dirigée par des cadres issus de la haute Fonction publique, opérant dans le secteur hautement sensible de la fabrication et de la vente d’armes, ait pu se livrer à de telles malversations. Espionner des magistrats enquêteurs ! Payer des entreprises d’intelligence économique peu regardantes pour acheter des pièces de procédure ! Soudoyer des employés d’entreprises concurrentes pour arracher des informations avant une fusion !" dixit le journal "Le Monde".

Nous pouvons donc conclure de cette exemple que l'intelligence économique peut être la cause de biens des tourments au sein des sociétés, et même dans les hautes instances nationales. Ces malheureux constats nous laisse à penser que la réalité économique d'un pays est bien plus complexe et sournoise que l'on veut bien nous faire croire.